jeudi 1 septembre 2011

Lecture n°2 : Lead the Field, par Earl Nightingale

Deuxième lecture de la liste du Personal MBA, Lead the Field est un livre écrit par Earl Nightingale, un ancien présentateur radio connu également pour ses travaux sur le développement personnel.

Earl Nightingale (EN) parle de son livre comme d'un programme, composé de 12 parties qui sont autant d'idées pour apporter de l'ordre et du succès dans la vie des lecteurs.

Partie 1 : Le Mot-Magique

La partie qui fait office d'introduction à l'ouvrage se focalise sur le mot magique qui selon EN fait toute la différence, l'Attitude. EN développe le fait que c'est notre attitude envers la vie qui définit l'attitude de la vie envers nous.

Cela semble facile, mais ça ne l'est pas : l'attitude de la très grande majorité des gens est neutre à chaque début de journée, et leur attitude évolue en fonction des stimuli rencontrés. Il faut travailler sur son attitude pour la rendre bonne, voire excellente.

EN confesse qu'il est difficile de convaincre les gens que c'est l'attitude qui fait toute la différence. Pour lui, la majorité des gens attendent la chaleur d'une cheminée sans feu : ils pensent que la chaleur leur est due alors que c'est à eux de démarrer le feu.

EN prend pour exemple les gens qui vont de succès en succès, qui arrivent à accomplir des choses formidables. Selon lui, ce qui fait la différence entre eux et les autres, c'est l'attitude, ce petit quelque chose qui leur fait dire qu'ils peuvent accomplir les défis qu'ils se lancent. Pour eux la chance n'existe pas, la chance c'est le mot utilisé quand une bonne préparation rencontre une opportunité, et selon EN, les opportunités sont partout.

Pour développer une bonne attitude, pas de secret : il faut pratiquer. Cela peut commencer par coller un post-it sur le miroir de sa salle de bain avec le mot "Attitude" écrit dessus, et tous les matins, formuler la chance que l'on a de vivre cette vie. Avec les autres, il faut s'essayer à les considérer comme les personnes les plus importantes de notre vie. Et pour renforcer sa théorie, EN prend exemple sur les top managers des grandes entreprises : généralement ce sont des gens avec des attitudes très positives, très gentils, très ouverts. Selon EN, ils n'ont pas cette attitude à cause de leur position dans l'entreprise ; ils ont cette position à cause de leur attitude.

Travailler à une excellente attitude demande de bannir les sentiments mauvais et de ne pas se laisser polluer par les sentiments mauvais des autres. C'est difficile, mais la vie est trop courte pour se rabaisser à ça.

Partie 2 : Un champ de diamants

EN commence cette partie en racontant une histoire, celle d'un Africain qui possédait une ferme et qui voyait autour de lui de nombreux fermiers vendre leur ferme pour aller chercher des mines de diamant dans le pays. Cet engouement était dû au fait que des mines de diamant avaient été découvertes un peu avant, par un fermier qui était depuis devenu richissime. Notre Africain, dans l'histoire, finit par faire comme tous les autres fermiers : vendre sa ferme et chercher des mines de diamant.
Le nouveau fermier, lui, en inspectant ses terrains de fond en comble, trouve dans le lit d'une rivière une énorme pierre, éclatante. Sans savoir ce que c'est, il décide de la placer sur sa cheminée. Des années plus tard, un expert de passage chez lui est interloqué par la pierre et demande au fermier s'il sait ce qu'il possède sur sa cheminée. Le fermier répond par la négative. Et comme on s'en doute, la ferme contenait en fait sur son terrain une gigantesque mine de diamants.

Cette parabole qui pourrait figurer dans la Bible est utilisée par EN pour faire comprendre que dans les choses que nous faisons tous les jours (cultiver sa ferme), nous devons essayer d'en tirer le meilleur parti et de saisir les opportunités (trouver les diamants).

Pour saisir les opportunités de notre travail, n'importe quel travail, EN propose de prendre un maximum de recul et de se demander tous les matins comment on peut faire pour l'améliorer, pour rendre un meilleur service ? Comment sera notre travail dans 20 ans ? Quels secteurs de notre métier doit-on travailler par manque de connaissances ?

Il ne faut pas fuir les difficultés, il faut les surmonter. Il faut visualiser ce que l'on souhaite devenir. EN promet qu'en moins de deux, on le sera.

Partie 3 : Une destination de choix

EN commence cette partie en évoquant une statistique : les Coréens qui ont immigrés aux Etats-Unis dans les 20 dernières années ont un revenu moyen supérieur à celui de l'Américain d'origine qui est né et est allé à l'école aux Etats-Unis. Selon EN, la réponse vient du fait que ces immigrés ont des objectifs clairs : ils savent ce qu'ils veulent, ils y pensent tous les jours, contrairement à cette population américaine qui a en majorité perdue de vue ses objectifs, si jamais elle en a eus.

Le succès est la réalisation progressive d'un objectif de valeur, ou même parfois la poursuite d'un idéal de valeur. Ce qui veut dire que tous ceux qui poursuivent un objectif en ce moment même ont du succès. Ce n'est pas l'atteinte d'un objectif qui fait le succès, c'est le fait de le poursuivre. Le succès repose dans le voyage jusqu'à la réalisation de l'objectif.

Quand on atteint un objectif, si l'on suit cette logique, nous ne sommes plus couronnés de succès. Pour l'être de nouveau, il faut se fixer un nouvel objectif, plus grand. Comme l'étudiant qui vient d'avoir son diplôme : il peut être content, prendre le temps de se congratuler, mais ce n'est que le commencement, pour retrouver la route du succès il doit se fixer de nouveaux objectifs.

Comme les athlètes le disent, c'est à 90% du mental. Quand on s'approche de son objectif, c'est souvent qu'on commence à penser à un nouvel objectif, comme l'écrivain qui n'a pas encore terminé l'écriture de son livre mais qui pense à la trame du prochain.

Il faut sans cesse se demander quel est notre objectif. Avoir une image claire de son objectif dans sa tête est important. Il faut l'écrire pour renforcer l'image mentale de notre objectif, et passer devant tous les jours (la fameuse note sur le miroir de la salle de bain). Trop de gens ne se fixent pas d'objectifs ou ont des objectifs trop universels, comme de l'argent ou la santé. Tout le monde veut la santé. Si notre objectif est de l'argent, il faut définir la somme précise.

Il faut lister l'ensemble de nos objectifs sur le moment, tous les écrire, et les numéroter par ordre d'importance. Le numéro un doit devenir notre priorité. Accomplir un objectif à la fois est important, mener de front plusieurs objectifs peut être fatiguant.

Partie 4 : Les miracles de l'esprit

Tout ce qui a été accompli par les êtres humais est le résultat d'un objectif fixé à l'avance. Aucun objectif fixé par l'humanité n'a pas été atteint : l'homme a marché sur la Lune, et cela prendra peut-être du temps mais les pires maladies seront guéries.

Quand on se fixe un objectif, c'est donc aussi visualiser le futur. Notre problème est de traverser le pont entre où nous sommes maintenant et où nous souhaitons être une fois notre objectif atteint. Les personnes qui connaissent le succès ne sont pas des gens sans problèmes (ils ont d'ailleurs les mêmes problèmes que nous), ils sont juste des personnes qui ont appris à résoudre leurs problèmes.

EN avance que nous perdons notre temps à nous inquiéter pour des problèmes qui n'en sont pas. Il estime que les choses qui inquiètent les gens sont à :
- 40% des choses qui n'arrivent jamais
- 30% des choses passées et terminées qui ne pourront jamais changer malgré toute l'inquiétude du monde
- 12% des inquiétudes inutiles à propos de notre santé
- 10% des inquiétudes insignifiantes
- 8% des inquiétudes réelles et légitimes.

Une fois qu'on a écrit et définit notre objectif numéro 1, c'est là que l'esprit humain intervient. Trop de gens, selon EN, n'ont pas appris à réfléchir sur leurs problèmes, en d'autres mots à tourner leur esprit vers leurs problèmes. La majorité des gens évitent de réfléchir. Ils demanderont des conseils aux gens non-compétents, comme la famille ou le voisin, mais ne se tourneront pas vers les ressources inexploitées de leur cerveau pour résoudre leurs problèmes.

EN propose une méthode pour résoudre nos problèmes et donc atteindre nos objectifs. Sur les 6 000 heures que nous passons éveillés chaque année, EN propose d'en utiliser 260, soit 5 heures par semaine, soit une heure tous les jours hors week-end, pour noter toutes les idées, bonnes ou mauvaises, auxquelles on pense pour atteindre notre objectif numéro 1. D'après EN, notre esprit continuera à travailler toute la journée sur ces idées, et il faudra alors les noter autant que possible. Une seule idée peut révolutionner notre travail.

Ces 260 heures représentent bien plus que ce que n'importe qui réalise comme brainstorm sur sa situation. Comme un muscle, l'esprit doit travailler pour devenir plus performant.

Partie 5 : Le destin dans la balance

Isaac Newton a exprimé dans ses lois de la physique que pour chaque action, il y a une réaction opposée de même force.
Selon EN, il est possible d'aller plus loin et d'imaginer la vie comme une balance à deux plateaux : un plateau "récompenses" et un plateau "service". Plus on met de choses dans le plateau "service", plus le plateau "récompenses" s'élèvera.
Tous les business qui marchent se mesurent grâce au degré de service qu'ils rendent à la société.

Jamais dans toutes l'histoire de l'humanité les hommes n'ont été aussi interdépendants. C'est impossible de vivre sans servir les autres. Chaque fois qu'on se sert un verre d'eau, qu'on profite d'un parc, qu'on décroche le téléphone, des gens nous rendent service.
Nous cherchons tous des récompenses, qu'elles soient tangibles sous forme d'argent ou intangibles sous forme de bonheur, mais il faut se rappeler qu'avant de gagner des récompenses, il faut les avoir méritées sous forme de service aux autres.

EN reboucle sur les notions d'objectifs et de réflexion : il nous demande de réfléchir sur ce qui nous sépare de nos objectifs et sur les manières d'améliorer notre service aux autres pour atteindre notre objectif. George Bernard Shaw a dit : "Je pense que je suis riche et célèbre en réfléchissant quelques heures par semaine. La plupart des gens ne réfléchit pas du tout."
Malheureusement, réfléchir sur soi et sur le service qu'on peut rendre aux autres n'est pas quelque chose qui s'apprend dans les écoles.

Pour améliorer le service que l'on rend aux autres, EN conseille de lire des livres sur nos spécialités. Il conseille de se poser la question suivante chaque matin et durant la journée : "Comment puis-je augmenter le service que je rends aux autres ?". Accroître l'effort que l'on donne pour servir les autres se reflétera dans les récompenses que nous obtiendrons.

Partie 6 : La graine de la réussite

Cette partie traite de l'intégrité. Cela veut dire donner tout ce qu'on a quand on tente des choses et bien se connaître : ses forces, ses compétences, ses talents, ses objectifs, et être honnête.
Il ne faut pas se focaliser sur le bonheur, il suffit de mener une vie et une activité honnête et intègre.

Selon EN, il n'y a pas un seul sens à la vie, car toutes les vies n'ont pas la même valeur. La richesse d'une vie ne dépend pas seulement du niveau de bonheur qu'elle génère mais aussi à trouver nos talents et la combinaison unique de pouvoirs que nous avons, et quel chemin de vie pourra nous permettre d'utiliser ces pouvoirs à leur plein potentiel.

Découvrir ses pouvoirs et les utiliser, c'est faire preuve d'intégrité et de raison. Le choix est nôtre de choisir d'utiliser ses forces, de choisir de s'améliorer sans cesse.

C'est Mirabeau qui a écrit : "Si l'honnêteté n'existait pas, on devrait l'inventer comme la meilleure manière de devenir riche".
A chaque action, on doit se demande si nous avons donné le meilleur, si nous avons été honnête.
Notre vie doit être pensée comme un champ qui n'attend qu'à être semé par l'utilisation de nos talents.

Partie 7 : C'est plus facile de gagner

EN constate que bien souvent, les gens qui réussissent sont les gens qui ont une motivation claire dans la réussite de leurs objectifs. Ce sont des gens qui ne sont pas satisfaits par leur situation.

Seulement 5% des gens connaissent un très large succès dans la vie. Ce sont souvent des gens qui ont voulu monter la pyramide, aller chercher de l'air frais au sommet de la pyramide et améliorer l'environnement dans lequel ils ont été éduqués. On a tous autour de nous des gens nés dans un environnement très favorable et qui considère cet environnement comme dû : ils ne font pas d'efforts pour au moins conserver cet environnement, au mieux progresser encore.

EN pense qu'il n'y a pas de problème à toujours vouloir améliorer son environnement : il prend l'exemple de la pyramide et explique qu'en haut de celle-ci, l'air est plus pur et il y a plus de places pour chacun. Gagner de l'argent, c'est aussi être capable de faire plus pour les autres. La vie est plus facile quand on gagne.

Partie 8 : Quelle est notre valeur ?

Certains scientifiques au 19ème siècle ont évalué le prix d'ensemble des différents composants chimiques du corps humain à 32 dollars.
Au 20ème siècle, des scientifiques ont avancé que les atomes du corps humain contiennent une énergie potentielle de plus de 11 millions de kilo-watts par heure et par livre. Ce qui donne une valeur de 85 milliards de dollars à une personne moyenne.
En intégrant aussi le fait que l'esprit humain va demander des milliards et des milliards de dollars de R&D, on peut comprendre facilement que notre valeur est incroyablement élevée.

EN demande de se penser comme une entreprise. Nous sommes à la tête de cette entreprise, et sommes responsables de son succès ou de son échec. Les activités de cette entreprise sont complexes mais peuvent être divisées en quatre catégories : finance, production, vente, recherche.
Sans finance pas de production.
Sans production pas de ventes.
Sans vente pas de continuité dans la production.
Sans recherche aucun espoir de rester devant la concurrence.
Ces quatre domaines sont interdépendants.

Il faut questionner les dispositifs que nous avons mis en place pour notre département recherche, sans oublier la production, qui répond à une contrainte présente. Une entreprise qui ne croît pas, c'est une entreprise qui va mourir. De la même manière avec notre propre personne, il faut se projeter dans le futur et se poser des questions du type : quelle est ma valeur actuellement ? si j'étais un investisseur, est-ce que je mets de l'argent dans mon entreprise ?

Une entreprise qui croît de 10% par an doublera sa taille en 8 ans. De combien pouvons-nous croître en un mois ? Peut-être bien plus que 10%.

Partie 9 : Parlons d'argent

EN aborde dans cette partie l'argent, et tort le cou au célèbre proverbe "L'argent ne fait pas le bonheur". Selon lui, c'est clairement l'inverse : on préférera toujours des cadeaux de Noël et une éducation pour nos enfants. Selon lui, l'argent prend encore plus d'importance car c'est la seule récompense complètement négociable et qui peut être utilisée par n'importe qui.

Pour EN, il ne faut pas oublier une chose : le montant de l'argent que nous recevons sera toujours le reflet direct de la demande pour ce que nous faisons, de notre capacité à bien le faire et à la difficulté de nous remplacer.

On ne parle pas ici de la valeur de la vie : un technicien de surface a autant de valeur intrinsèque qu'un chirurgien cardiaque. Mais EN précise bien qu'il est normal que le chirurgien cardiaque gagne bien plus que le technicien de surface car ses compétences, son expertise sont rares et recherchées, et il sera difficilement remplaçable.

Comme notre récompense est le reflet direct de notre service aux autres, si l'on n'est pas satisfait de notre salaire, il faut se demander comment augmenter notre service aux autres.

L'argent peut être un objectif, dans ce cas il doit être mesurable pour ressentir la joie de l'accomplissement quand on aura atteint cet objectif. Il y a trois sommes d'argent que l'on peut se fixer en objectifs : le salaire annuel que l'on vise, la quantité d'argent que l'on souhaite épargner, et la quantité d'argent que l'on souhaite avoir à disposition à la retraite. C'est une erreur très commune de ne pas décider de ces trois montants.

Avoir un plan pour le futur est la première étape de la réalisation de ses objectifs.
Définir un salaire peut aider à visualiser le type de poste que l'on recherche dans notre activité et qui peut nous permettre de gagner autant d'argent. Visualiser est également important pour que de manière inconsciente le cerveau puisse travailler pour atteindre cet objectif.

Partie 10 : La chose qu'on ne peut pas cacher

Une des échelles les plus importantes pour grimper dans la société est l'échelle du savoir. Le plus nous savons, le plus haut nous pouvons aller.
Deux marches permettent d'atteindre le haut de la pyramide : la première est la seule chose que l'on ne peut pas cacher, la maîtrise du langage. Le Reader's Digest avait reporté des études sur plus de 350 000 personnes qui montraient clairement que plus que tout autre caractéristique, c'est la maîtrise du langage qui est le dénominateur commun d'un succès exceptionnel. Cet article mentionnait le travail d'un scientifique, Johnson O'Conner, qui a donné des tests de vocabulaire à tous les employés de 39 usines aux Etats-Unis. Les Présidents et vice-présidents arrivent à un score de 236 sur 272, quand les managers n'ont que 168 et les ouvriers 86.
La deuxième étape est bien sûr de travailler dans un domaine qui retient notre intérêt, car pour augmenter notre savoir, il faudra lire énormément de livres ce qui sera impossible si l'on n'est pas passionné.

Ne jamais oublier que le langage et un grand vocabulaire vont déterminer notre revenu et notre futur.

Partie 11 : La plus grande aventure de notre époque

La plus grande aventure de notre époque est de continuer à atteindre nos objectifs. Dans cette partie, EN propose une méthode pour nous assurer d'atteindre nos objectifs. 

Selon EN, une vie pleine de succès n'est rien d'autre qu'un énorme paquet de journées pleine de succès mises ensemble. Chaque jour doit être pensé comme une brique posée par un maçon dans la construction de la tour de notre vie. Réussir une journée pleine, c'est se coucher le soir avec la sensation qu'une brique de plus a été bien posée.
Réussir les tâches l'une après l'autre en donnant le meilleur de soi-même, c'est prendre l'habitude du succès : au fur et à mesure, on sera capable de gérer de plus en plus de tâches avec succès.

Le secret réside dans deux choses. La première c'est toujours garder sous les yeux notre objectif. La deuxième, c'est continuer à grandir du point de vue de la compétence et de l'efficacité. Pour ça, EN livre ici sa propre version du concept de Most Important Things développé par Leo Babauta dans The Power of Less : chaque matin, écrire sur une feuille de papier les 6 choses à faire pour considérer la journée comme réussie. Et s'y tenir en priorité.

Partie 12 : La personne sur le cheval blanc

EN utilise cette partie comme une conclusion. La personne sur le cheval blanc désigne le leader, cette personne de référence dans toutes les organisations et dont les valeurs se ressentent à tous les niveaux.

Le leader est très souvent quelqu'un qui est devenu exceptionnel dans un domaine particulier. Pour toujours avoir du travail et pouvoir exercer son activité, il faut être exceptionnel dans un domaine. Figurer parmi les top 5%.

Il faut se poser la question pour notre domaine de prédilection : est-on exceptionnel ? Si non, il faut prendre le risque de prendre une décision que peu de gens font. Cette décision, c'est celle de devenir un leader, c'est-à-dire réaliser l'importance de devenir chaque jour qui passe une meilleure personne : quelqu'un qui planifie, quelqu'un qui pense, quelqu'un qui fait.


Mon avis sur le livre : 


Un livre de développement personnel comme Lead The Field est toujours une expérience pour moi. Ici, Earl Nightingale reflète bien une mentalité que je suppose être très américaine, qui consiste à visualiser des choses et à les réaliser naturellement juste par le pouvoir de la visualisation. Ce serait malhonnête de réduire le livre à ça, mais Lead The Field s'inscrit dans ces ouvrages qui promettent un changement de vie presque facilement, juste en lisant une centaine de pages. A la lecture du livre, et on pourrait considérer ça comme un point fort, on imagine qu'il est en fait très facile de devenir un leader, que le passage de la théorie à la pratique n'est qu'une question de jour.

J'estime que c'est un point fort pour le livre car il est très enthousiasmant, il donne "la patate". A la lecture et à la relecture pour écrire ce résumé, je me suis dit plusieurs fois qu'il était en fait facile de devenir un leader ou quelqu'un qui réussit. C'est un sentiment étrange, car j'ai pris l'habitude de considérer ça comme étant difficile, un long chemin de galères et de désillusions. C'est pour ça que la partie du livre qui m'a le plus marquée est la première, où Earl Nightingale parle de l'attitude. J'ai dû attendre de lire ce livre pour me rendre compte de son importance. Je n'avais jamais compris pourquoi tous mes supérieurs dans ma boîte actuelle étaient des gens ouverts, honnêtes, sympas, souriants.
La partie 5, sur la balance et les deux plateaux "récompense" et "service" m'a paru également très pertinente sur la notion de service à la société. Cela m'a fait posé des questions sur moi-même, et j'ai surtout intégré que ma progression dans l'entreprise (et le salaire qui va avec) n'étaient pas des choses naturelles mais que cela se méritait. Cela peut vous paraître incroyable de lire ça, mais ce livre m'a pourtant aidé à remettre les choses dans le bon sens : travail = réussite = récompense et non pas récompense = travail = réussite.

Les points faibles du livre peuvent se situer au niveau des messages qui sont répétés à n'en plus finir sur toutes les parties du livre (la visualisation, la définition des objectifs, la dualité récompense et service...). Cela donne parfois des passages redondants. Heureusement, le livre est assez court (une centaine de pages).

A lire donc, si vous êtes appétents aux livres de développement personnel.

############# résumé terminé le 9 septembre 2011 #####################

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