lundi 29 août 2011
La fameuse liste de lecture du Personal MBA
jeudi 25 août 2011
Un autre avantage du Personal MBA...
mercredi 24 août 2011
Lecture annexe : The Presentation Secrets of Steve Jobs, par Carmine Gallo
Carmine Gallo est un spécialiste de la communication, américain, qui a publié de nombreux best-sellers sur le sujet. Je vous renvoie à son site pour en savoir plus.
En introduction, Gallo explique la "catch-phrase" de son livre : "How to be insanely great in front of any audience". Pour lui, Steve Jobs est aujourd'hui l'un des meilleurs performers quand il s'agit de présenter un produit ou une idée en face d'un public. En étudiant les méthodes de Jobs, Gallo promet de pouvoir se hisser à son niveau en apprenant à :
- forger les messages
- présenter les idées
- générer de l'excitation pour un produit ou une idée
- délivrer une expérience mémorable
- créer des utilisateurs ambassadeurs de la marque
Comme les présentations de Jobs, le livre est divisé en trois actes.
Acte 1 : Créer l'histoire
Acte 2 : Délivrer l'expérience
Acte 3 : Peaufiner et préparer
Acte 1 : Créer l'histoire
Scène 1 : Planifier
Travailler à une présentation doit toujours se faire avec un papier et un crayon, sans ouvrir de logiciel. Les experts du design de présentation estiment que deux-tiers du temps doit être passé à dessiner sur le papier ses slides, à coucher les idées. Le tiers restant consiste seulement à travailler sur le logiciel.
Nancy Duarte, qui est à l'origine des slides de la conférence sur le climat d'Al Gore, An Inconvenient Truth, a travaillé 90 heures avec ce dernier pour 30 slides pour une conférence de seulement une heure. Les deux tiers ont été consacrés au "writing" et au "sketching" sur papier. Bien sûr en entreprise il est difficile de consacrer 90h à une seule présentation, néanmoins il est intéressant de comprendre les pratiques des meilleurs.
Pour gagner en productivité et en impact, il faut avoir une histoire à raconter avant de passer à la production de slides : écriture, puis dessin, puis production.
Les meilleures présentations ont 9 points communs :
- un titre excitant, mémorisable, court, sujet-verbe-complément (exemple : Today Apple reinvents the phone !)
- une passion qui transpire pour enthousiasmer l'auditoire
- trois messages clés (c'est la capacité maximale de notre mémoire à court terme)
- des métaphores et autres analogies
- une ou plusieurs démos
- une mise en scène des partenaires
- des témoignages clients
- une utilisation de vidéos
- une mise en scène visuelle des avantages du produit (faire toucher si possible)
Scène 2 : Répondre à la question qui importe le plus
Cette question, c'est le fameux "Pourquoi ça devrait m'intéresser ?". Steve Jobs ne vend pas des ordinateurs, il vend des outils pour rendre la vie plus facile. Il arrive à se mettre à la place de l'acheteur pour lui expliquer quels seront les avantages à acheter un produit Apple. Il faut vendre les bénéfices du produit ou du service, pas le produit ou le service en lui-même.
pour ça, il faut bien sûr simplifier le message et éviter le jargon vide de sens utilisé de manière presque automatique par les entreprises aujourd'hui.
Il faut se concentrer sur cette chose qui va changer la vie de l'acheteur, et la répéter encore et encore à travers sa présentation, de manière simple.
Idéalement, cet avantage doit être également répété sur tous les supports : présentations, communiqués de presse, site internet.
Scène 3 : Partager sa passion
Tous les plus grands performers en conférence et autres exercices de présentation partagent un point commun : le fait d'être animé par une passion, communicatrice. Steve Jobs est persuadé depuis tout jeune que ses produits peuvent changer le monde, révolutionner et améliorer les manières qu'ont les gens de travailler.
La passion se transmet et elle inspire les prospects. Steve Jobs transmet sa passion de manière forte. Quand on présente ses idées ou un produit, il faut indiquer pourquoi nous sommes passionnés par le fait de présenter ces idées ou ce produit à notre public.
La passion fait la différence. Steve Jobs avoue qu'il a eu la chance très jeune de savoir ce qu'il voulait faire. Il recommande de trouver ce qui nous anime et de nous donner dans ce domaine, car avec la passion viendra l'énergie et donc le succès.
Scène 4 : Créer des titres très courts (Twitter-like)
Un titre doit être mémorisable facilement. Pour cela, il doit être court (comme sur Twitter, 140 caractères maximum), spécifique et doit offrir un bénéfice à notre public.
Exemple : Ipod, 1,000 songs in your pocket ; Google provides access to the world's informations in one click ; Starbucks crée un troisième lieu, entre le bureau et la maison.
Ces titres doivent être répétés de manière uniforme sur tous les supports. Gallo cite bien sûr Apple qui lors d'une Keynote de Steve Jobs met à jour en direct le site internet avec les mêmes messages courts, et publie des communiqués de presse avec le même titre, qui sont souvent repris tels quels par les médias pour leur concision. Gallo appelle ça le "marketing blitz".
Un titre doit offrir la vision d'un meilleur futur aux prospects. Il ne faut pas parler du produit, il faut évoquer ce qu'il apporte.
Scène 5 : Dessiner une road-map
Steve Jobs introduit toujours ses présentations en dressant une road-map verbale : "Je vais vous parler de 3 choses aujourd'hui. La première,..., la deuxième,...,la troisième,.... Alors la première...".
Déterminer une road-map verbale donne un cadre de concentration à l'auditoire.
De plus, des études montrent que le nombre de choses qu'est capable de retenir une personne suite à une présentation est entre trois et quatre. Jobs applique ce concept à merveille : il sépare très souvent sa présentation en 3 points (plus rarement 4). Trois, c'est le chiffre magique.
Quand on cherche à créer une présentation, il faut dresser une liste de l'ensemble des points que nous souhaitons aborder, et les catégoriser en trois parties, pas plus, pas moins, qui seront à la base des messages forts que nous souhaiterons faire passer, et à la base de la road-map de notre présentation.
Dans chacune de ces parties, il faut utiliser des artifices rhétoriques pour toujours guider l'audience au sein de notre road-map et améliorer l'histoire que l'on raconte. Cela peut être des histoires personnelles, des analogies, des métaphores...
Scène 6 : Introduire l'antagoniste
Steve Jobs n'oublie jamais une chose lors de ses présentations : les gens ne sont pas intéressés par son produit, ils sont intéressés par résoudre leurs problèmes. C'est pourquoi il introduit toujours l'antagoniste, le problème dans ce cas, très tôt dans chacune de ses présentations.
Quand il a présenté pour la première fois l'Iphone en 2007, le message qui apparaissait sur son troisième slide n'était rien d'autre que : "Smartphones, not so smart, not so easy to use".
A un niveau plus général, qui tient à la stratégie et au message délivré par l'entreprise, l'objectif d'Apple a toujours été de fournir des produits qui permettent aux gens d'afficher leur plein potentiel, de ne pas être esclave des outils mis à leur disposition. Ce message identifie un ennemi clair et permet de fédérer ses clients autour d'un ennemi commun, "les systèmes compliqués".
N'importe quel pitch ou présentation devrait se structurer autour des quatre questions suivantes :
- qu'est-ce que je fais ?
- quel problème je résous ?
- Comment suis-je différent ?
- Pourquoi ça devrait vous intéresser ?
Scène 7 : Révéler le héros conquérant
Cette partie vient logiquement après la Scène 6 : Introduire l'antagoniste. Une fois celui-ci introduit, il convient d'identifier une solution personnelle et ainsi de se positionner comme le héros, celui qui peut vous aider à résoudre vos problèmes, à changer votre vie, à vivre des expériences nouvelles et gratifiantes.
Jobs évite souvent le jargon technique pour présenter sa solution. Il ne vend jamais des produits informatiques : il vend une expérience. Le développement du message de Jobs se fait à chaque fois en 30 secondes, autour d'un ennemi et d'une solution apportée par Apple.
Ajouter à cela la passion transmise par Apple dans la façon de délivrer ces messages et vous avez des présentations implacables et maîtrisées.
Intermission 1 : avant de passer à l'Acte 2, Gallo écrit une transitions sur les capacités de concentration de l'humain, estimée par de nombreuses études à 10 minutes. Il prend bien sûr exemple sur Steve Jobs qui prévoit de régulières pauses dans son discours, toutes les dix minutes environ, en laissant la main à un partenaire ou par exemple en montrant une nouvelle publicité Apple. Gallo insiste sur le fait que nos présentations doivent être construites en gardant à l'esprit cette capacité de concentration du public. Expliquer trop longuement sans ménager de pauses va diminuer la capacité d'attention de nos interlocuteurs.
Acte 2 : Délivrer l'expérience
Scène 8 : Faire simple
Un point commun entre tous les produits, services et présentations Apple est l'extrême simplicité au niveau du design.
Au niveau des présentations, les dernières recherches sur le fonctionnement cognitif montrent que les bullet points sont la manière la moins efficace de délivrer les informations importantes.
Mettre trop d'informations sur un slide, c'est de la fainéantise (le mot-valise "slideument" pour slide et document est souvent approprié dans les présentations Corporate).
Dans cette partie Gallo insiste sur une étude menée aux Etats-Unis par Richard Mayer, un spécialiste de la psychologie de l'éducation. Toutes les présentations de Steve jobs sont en phase avec certains principes énoncés par Richard Mayer, à savoir :
mardi 16 août 2011
Lecture n°1 : The Personal MBA, par Josh Kaufman
Aucun business n'obtient du succès sans délivrer à l'acheteur un produit ou un service au-delà de ses attentes. Un acheteur heureux se fera ambassadeur et sera à même de racheter de manière régulière. Cette partie se focalise sur ces points : comment délivrer la valeur de manière à surpasser les attentes de mes clients.
JK parle d'un concept appelé "Value Stream", qui est l'ensemble des étapes et process mis en place de la création de valeur jusque le moment où elle est délivrée au client final. Pour suivre le chapitrage du livre, le Value Stream comprend bien sûr la phase de marketing et la phase de vente, mais il ne faut surtout pas oublier la phase de production.
JK défend le fait que plus un Value Stream est séparé en petites étapes, que plus il est analysé et amélioré, plus il est facile de délivrer de la valeur. Il prend ainsi l'exemple du TPS, le fameux Toyota Production System, qui n'est autre que le Value Stream de Toyota et qui subit près de un million de modifications tous les ans, pour permettre aux voitures sorties des usines d'avoir un état de finition proche de la perfection. Cela contribue bien sûr à la réputation de Toyota auprès de ses clients.
Jusque le client final, le modèle de distribution est important. Deux modèles existent : le direct-to-user qui permet d'avoir le contrôle total de sa Value Delivery, mais demande du temps pour chaque vente ; ou alors passer par un distributeur qui fera office de revendeur mais à qui on devra abandonner un certain niveau de contrôle sur la Value Delivery.
Il ne faut bien sûr jamais promettre plus que ce que l'on est capable de délivrer. En poussant le raisonnement plus loin, JK annonce qu'en fait, il faut même promettre moins ! Tout ça pour profiter de l'Expectation Effect qui peut se traduire par l'équation suivante : Qualité perçue = Performance - Attentes
Une autre façon d'augmenter la satisfaction client est d'être prédictible dans sa Value Delivery auprès de ses clients :
- délivrer un produit ou service uniforme (exemple Coca-Cola)
- délivrer de manière constante à travers le temps
- délivrer de manière fiable (contre-exemple : Microsoft Windows).
Pour évaluer un Value Stream, JK conseille de calculer les ratios suivants :
- CA/temps (combien de temps je mets pour générer un euro de CA)
- NbreProduits/temps (combien de temps je mets pour générer un produit ou service)
- NbreClients/temps (combien de temps je mets pour générer un client satisfait)
Ces résultats doivent être augmentés au maximum pour développer un business efficace et rentable.
Pour le ration NbreProduits/temps, les phénomènes de duplication (une seule conception pour délivrer x milliers de produits comme dans une usine par exemple) et de multiplication (la duplication de process entiers comme par exemple l'ouverture d'un nouveau McDonald's) sont capitaux. Des process scalables sont un énorme avantage : être capable d'adresser toujours plus de clients sans changer les process est extrêmement difficile et ce pour une seule raison : l'humain n'est pas scalable. Ainsi JK prend l'exemple de StarBucks : quand un StarBucks atteint son nombre de clients traités maximum (c'est-à-dire sa scalabilité maximum) il est peut-être lus efficace d'ouvrir un autre établissement Starbucks de l'autre côté de la rue que d'engager des employés supplémentaires qui n'arriveront pas à être productifs à leur maximum du fait des limitations des machines à café.
JK estime qu'il faut sans cesse chercher à apporter des petites améliorations à son Value Stream, à l'image de Toyota (ce qu'il appelle l'Accumulation), d'autant plus si les systèmes sont sujets à la Duplication, à la Multiplication ou à la Scalabilité : un seul petit changement peut avoir d'énormes conséquences.
Enfin JK expose le fait, un peu à contre-courant, qu'il est souvent plus efficace de se consacrer à améliorer son propre Value Stream plutôt que s'intéresser à ce que fait la concurrence. JK prend l'exemple d'Apple qui ne copie rarement ses concurrents, sortant sur base régulière des produits très innovants par l'usage (l'Ipod, l'Iphone, l'Ipad...) qui lui permettent toujours d'avoir un temps d'avance sur la concurrence.
La conclusion de cette partie insiste sur le fait d'éclaircir, de détailler et d'automatiser au maximum notre Value Stream. "The better the system, the better the business".
VI - Finance
Cette partie fait 33 pages. JK prévient donc qu'il ne va pas traiter des méthodes pour réaliser un bilan comptable ou pour préparer un business plan, mais juste insister sur les fondamentaux financiers d'un business : générer du profit.
JK insiste sur le fait de connaître ce que je traduirais par le "point de suffisance" qu'il appelle aussi le TMR pour Target Monthly Revenue, à savoir ce qu'il faut générer comme argent chaque mois pour payer les coûts.
4 méthodes pour augmenter le revenu :
- vendre à plus de clients
- vendre plus à chaque client
- vendre plus fréquemment à chaque client
- augmenter ses prix
Bien sûr, chaque client doit être apprécié pour sa valeur sur la durée, pas sur l'instant : un client satisfait est un client qui reviendra et qui achètera sur base régulière. L'abonnement est un mécanisme qui étend de manière naturelle la valeur sur la durée d'un client.
Le pendant marketing de la valeur sur la durée est exprimée par JK sous le terme Allowable Acquisition Cost (AAC), en français sur ce que nous sommes capables de dépenser pour attirer un client. Exemple, si la valeur sur une durée de 5 ans d'un client est de 2 000 €, que ma création de valeur me coute 600 €, que l'intégralité de mes frais fixes sur 5 ans sont de 500 000 € sur 5 ans, que je dispose de 500 clients, et que je souhaite marger à 40%, mon AAC = (2 000 - (500 000/500) - 600) * (1-0,4) = 240 €.
Sans augmenter son revenu, il est pourtant possible de gagner plus d'argent en diminuant ses coûts, fixes et variables, en gardant un oeil sur la qualité.
Difficile de parler d'argent sans parler du temps : avant de faire un investissement il faut pouvoir calculer combien cet investissement va nous rapporter et le comparer avec notre meilleure alternative possible (typiquement un placement sûr à x%) ; l'argent gagne donc en valeur avec le temps et c'est une dimension à prendre en compte dans nos calculs. De la même manière, le "Compounding" représente le concept d'accumulation de petits gains sur une durée. JK reprend ici le concept d'accumulation et l'applique à l'argent : il faut ainsi 14 ans pour doubler une somme mise sur un compte avec un taux d'intérêt annuel de 5%.
Trouver des fonds est essentiel au lancement d'un business, car créer de la valeur a un coût (même limité). La hiérarchie des fonds est la suivante :
- argent personnel
- crédit personnel
- prêt personnel (argent de la famille, des amis)
- prêt bancaires
- puis obligations, participations de business angels, de venture capitalists, voire IPO (entrée en Bourse)
Plus on s'enfonce dans la liste, plus il est possible de lever une somme importante d'argent et de profiter d'effets de leviers. Par contre, plus on abandonne le contrôle du business.
Enfin, JK aborde la question du Retour sur Investissement (ROI). Le ROI ne se mesure pas que sur l'argent, mais sur toutes les autres monnaies universelles comme le temps par exemple.
Après avoir étudié comment le business est structuré, les trois prochaines parties du livre traitent de l'être humain, et des méthodes de travail sur soi et avec les autres.
VII - The Human Mind
Les business sont construits par des gens pour des gens. En connaissant comment l'esprit humain fonctionne, il est possible de trouver des pistes pour mieux travailler avec soi-même et avec les autres.
JK commence par une évidence qu'il convient de rappeler et qu'il appelle "Caveman Syndrome" : notre "logiciel interne" tourne sur un hardware vieux de 100 000 ans. En d'autres termes, nous sommes construits pour la survie, pas pour mener des business complexes. L'humain n'est pas fait pour mener de front 16 heures de travail d'affilée au bureau. Il faut en prendre conscience et savoir gérer son corps en conséquence.
L'humain fonctionne comme un thermostat : un interrupteur, un détecteur, et une gamme de données. Exemple avec la température du corps : si le cerveau détecte qu'il fait trop chaud, il pousse l'interrupteur pour refroidir le corps humain (sudation) ; s'il trouve qu'il fait trop froid, il pousse l'interrupteur pour le réchauffer (chair de poule, concentration de la chaleur dans les organes importants). Cette zone de contrôle est constamment vérifiée en mesurant la température extérieure. Cet exemple lié à la température peut être généralisé à l'ensemble de l'esprit humain : nous prenons des décisions dès que l'environnement n'apparaît plus être dans notre zone de contrôle.
JK fait ensuite un focus sur notre capacité de motivation. Il explique que la motivation n'est qu'une émotion, qui nous permet soit d'aller vers l'avant, pour remplir nos désirs profonds, soit d'aller vers l'arrière, pour fuir une situation dangereuse. C'est cette dernière proposition qui l'emporte souvent sur la première.
VIII - Working with yourself
Jk enchaîne sur les notions de management. Donner des raisons à une demande est très important, une étude montre même que cela maximise les chances que la demande soit réalisée, peu importe la raison. Il convient de préciser pourquoi il faut faire quelque chose, plutôt que comment : laisser de l'autonomie à une personne la fait se sentir importante. De même, les demandes doivent être clairement formulées à une personne en particulier. Adresser une demande à un groupe est la meilleure façon de voir son dossier ne pas avancer. La question de l'autorité est aussi primordiale comme l'a déjà montrée l'expérience de Milgram, les gens ont ainsi plus tendance à accepter une demande d'une figure identifiée comme possédant l'autorité. Pour s'assurer de la réalisation d'une demande, il est conseillé d'impliquer l'autre à travers une promesse. Une promesse implique de l'engagement.
Décollage immédiat
Ca y est, je me lance.
Ce blog va surtout me servir de journal personnel dans ma démarche de « Personal MBA », je l’ouvrirai sûrement au fur et à mesure de l’avancée de mon projet aux lecteurs.
Je m’appelle Adrien. Pour faire simple, je suis ingénieur, mais aujourd’hui je travaille plutôt côté business, d’abord Ingénieur d’affaires dans une multinationale informatique française, puis aujourd’hui en tant que Business Developer chez un opérateur Télécom. Spécialisé sur les usages smartphones et réseaux sociaux, je me passionne pour les nouvelles tendances sur le marché des nouvelles technologies. Pour être clair, ça n’arrête pas de bouger et de modifier la façon dont nous travaillons et gérons notre vie sociale, et c’est ça qui me passionne.
Mais j’ai toujours la soif d’apprendre. J’apprends beaucoup au sein de l’entreprise, bien plus qu’à l’école d’ailleurs. Mais il ne se passe pas un jour sans que j’exprime la volonté de monter mon propre business. Dans quel domaine, avec quels moyens ? Je n’ai pas encore les réponses à ces questions. Néanmoins, à moi de me tenir prêt pour le jour où je franchirai le pas.
Comme je n’ai pas l’intention de m’endetter sur 10 ans pour faire un MBA, je tente le « Personal MBA ».
Ce concept a été inventé par un Américain (forcément) du nom de Josh Kaufman. Une recherche rapide sur Google vous donnera accès à son site Internet.
L’idée : apprendre dans les meilleurs livres business les 20% les plus utiles dans un programme MBA, cette substantifique moelle qui servira dans 80% des situations. Josh Kaufman n’est pas tendre avec les MBA des grandes institutions de la « Ivy League ». Personnellement, je n’ai pas d’avis sur la question.
Je suis sûr d’une chose : c’est que ces programmes permettent d’accéder à un réseau important de recruteurs, entrepreneurs, managers.
Pour le reste, je pense qu’il est tout à fait faisable d’apprendre les notions les plus cruciales dans des livres, sans mettre sa vie entre parenthèses pendant 2 ans et émettre un chèque de 100 000 €.
Josh Kaufman a donc écrit un livre, appelé justement "The Personal MBA", et sous-titré "A world-class business education in a single volume". Comme d'habitude avec nos cousins d'Amérique, le sens de la retenue est tout relatif ! Je crois difficilement qu'un livre puisse nous apprendre autant qu'un programme de deux ans en MBA. Mais Josh Kaufman donne une liste de 99 livres, les meilleurs du genre, à lire pour approfondir les concepts qu'il distille dans son ouvrage. Cette liste est disponible ici.
Mon objectif est de lire ces 100 livres.
Ce blog est ici pour témoigner de mes avancées. Je ferai un résumé de chaque livre sur cet espace. Je me donne 3 ans pour achever mon objectif, sachant que je pars en voyage pendant 7 mois en novembre prochain et que mon rythme de lecture en sera forcément altéré ! :-)
Merci à Olivier Roland et son blog qui m'ont donnés envie de me lancer.
Let's go !